“Les murs étaient blancs,
uniformément blancs
et dans cette nuit
dévastée
où le brouillard avait fait son lit,
j’espérais une naissance.
Je devinais et espérais un autre horizon
que celui de la mort,
J’aurais voulu effacer les murs,
et que fasse irruption l’azur inentamé…
Que se dévoile un Royaume
où la vie serait loi.
J’aurais voulu écarter ma peau, ouvrir ma chair, à l’infini de la lumière….
et que cette chair,
elle aussi,
soit une fenêtre ouverte
sur cet amour que je sentais bouger en moi,
là,
en de ça de ma mémoire,
au-delà de la fracture qui n’était pas d’ici.
Partager cette page
Partagez cette page avec vos amis !