Véronique Lévy
Véronique Lévy est une mystique catholique française, auteur d’ouvrages spirituels et religieux.
Née dans une famille juive laïcisée, elle est la sœur de Bernard-Henri Lévy. Elle est saisie dès l’enfance par le goût de l’absolu. Elle connaît à l’adolescence les affres et les abîmes du monde. Devenue femme, elle plonge dans la ronde des amours insatisfaites, le dédale des nuits perdues. Pourtant, une lumière ne cesse d’affleurer sur ce chemin chaotique. Ou plutôt un visage. Qui transparaît avec la première amie, une petite fille croisée à la plage, qui réapparaît lors de la mort du père, la maladie de la mère, à travers la relation aux frères et celle d’un homme énigmatique passionnément aimé. Ce visage est celui du Christ. Il l’attendait, elle Le cherchait. Il exige qu’elle montre son vrai visage et qu’elle Lui donne son cœur. Véronique a embrassé la Foi catholique et a été baptisée le 7 avril 2012 aux vigiles Pascales à l’Eglise saint Gervais par le Père Pierre-Marie Delfieux.
“Véronique Lévy s’inscrit dans la tradition de la littérature catholique portée par un Bloy, un Claudel, un Bernanos, un Mauriac.”
Elle a raconté sa conversion au christianisme dans Montre-moi ton visage (préface Mgr Eric de Moulins-Beaufort), puis dans Adoration (préface Mgr Rey). Elle revient en 2019 avec un journal de bord, Jésus-Christ ou les robots, un ouvrage d’Adoration et de combat. “Un traité de révolution mystique” d’après Jean François Colosimo. “Véronique Lévy s’inscrit dans la tradition de la littérature catholique portée par un Bloy, un Claudel, un Bernanos, un Mauriac”, rajoute-t-il.
“La plus belle nuit de ma vie fut celle de ma naissance au Ciel de Son Cœur…
Mon entrée dans le nouvel et le Seul Israël, le Corps du Christ…”
Médiévale
Je suis une femme du Moyen-âge. J'aime les rues sinueuses, les vieilles pierres et leurs échos lointains; j'aime les forêts profondes, les sommets silencieux et les bleus horizon j'aime la blancheur immaculée des traînes neigeuses enveloppant la ronde des clochers....
M est Son Nom
Je ne suis pas féministe, je suis féminine. C’est un Don de pure Grâce Je cultive cette fleur si fragile et si rare, que le diable convoite pour l’âbimer. Car son essence est force Pure.
–Ecoute ma fille, regarde et tend l’oreille, Oublie ton peuple et la maison de ton père, Le Roi sera séduit par ta beauté.
Pour Toi je quitte mes souvenirs, mes frères, la religion de mes pères. Je largue toutes les amarres, je lève l’ancre…pour Te rejoindre… et ce n’est pas de nuit comme Nicodème, mais à la barbe de mes frères, en pleine lumière, au feu nouveau de la vigile pascale.
Vingt et une heures… c’est l’oraison musicale… l’église attend dans la pénombre… elle attend… Je ferme les yeux… Quand je les ouvre, je vois mon frère aîné ; il tente de se frayer une place dans la nef, en vain. L’affluence est telle que l’allée centrale est recouverte de corps agenouillés, prosternés, ou en lotus ; c’est un débordement. Finalement, il reste debout dans une chapelle latérale, tout près de l’autel et du chœur ; Il semble ému, impressionné… je suis au bord de l’évanouissement… les murmures de l’assemblée s’atténuent soudain.
Je suis la septième de la portée des catéchumènes ; Ton petit poussin, Jésus… le plus chétif, le plus impressionnable. J’obéis… Je baisse la nuque, ma tête penchée sur le côté au-dessus de la bassine de cuivre, ma joue gauche dans la paume de sa main si douce. Je suspends mon souffle… et l’eau jaillit de la cruche sur mon front, dans mon cou. L’instant se déchire… foudroiement … mon corps se refroidit … je bascule… je suis contre Son Cœur ouvert, mon visage minuscule tout contre SonVisage.
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