Coralie est prophète. Elle traque les androïdes cachés par-delà le bleu du ciel… Elle me regarde et dans ses yeux, en leur milieu, il y a un oiseau… Il chante d’un chant si pur, si cristallin, que je n’ose plus le troubler de pourquoi. Les formes, les sons et les couleurs se sont pendus au cou de la nuit qui vient… Et nous sommes là, assises sur les rochers face aux masses d’eaux amoncelées, guettant à l’horizon, les robots souverains. Un jour, il faudra bien leur arracher la liberté de jouer, d’aimer, de colorier la traîne flamboyante des étoiles enveloppant nos cités… Loin des programmes et des systèmes en réseau désincarnant le monde. Il faudra bien inventer des cafés, des gens simples, une église, deux amoureux se tenant par la main… La vie sauve au vif de Sa Présence.
Partager cette page
Partagez cette page avec vos amis !