Nos idées sont greffées sur un tronc aux branches mortes, dites-vous, cher monsieur… Mortes temporellement peut-être mais toutes VIVES au Ciel ; Jésus l’a dit Lui Même, « Mon Royaume n’est pas de ce monde. » D’ailleurs ce ne sont pas des idées mais un soulèvement de tout mon être contre un système qui justifie le péché et s’y est greffé. Oui, justement on ne peut faire du vin neuf dans de vieilles outres comme le dit le Seigneur et les idées de la révolution sont vieilles comme le péché originel ; vieilles comme le diable. Vieilles comme Caïn ! Jouet de la haine mimétique, Il massacra son propre frère.
Je vous renvoie ce commentaire : Voltaire traitait Jésus “d’infâme ‘’; il signait toutes ses lettres par “mort à l’infâme”! La révolution fut dans son essence même un reniement satanique : le ”Non serviam” de Lucifer. ET elle revint à ”l’ordre archaïque” de la loi du plus fort, de la liberté d’exploitation, des déplacements de populations de 4000 ans à 500 ans avant JC chez les Sumériens , les Babyloniens, les Assyriens pratiquant la politique de la “terre brûlée pour exterminer les populations et les remplacer par d’autres. La révolution fut une régression niant la Bonne Nouvelle Chrétienne, cette Alliance Nouvelle d’une jeunesse éternelle car justement elle s’opposa à l’usure, à la loi du plus fort ; qu’elle défendit le fragile, la veuve et l’orphelin ; les rois ne furent pas parfaits mais ils ne prétendirent jamais à un messianisme temporel. Ce rêve messianique fut issu de la Cabale, de la Réforme et de la Gnose… il fut appliqué par tous les totalitarismes ; et par le mondialisme qui, avant d’être économique, fut idéologique. Le roi se contentait d’être l’intendant du Christ c’est à dire d’orienter la cité temporelle vers l’ordre surnaturel ; la cité des hommes à la Cité de Dieu ; et cela sans les confondre, ni les séparer.
La branche morte, la branche greffée sur le vieil homme, c’est les systèmes qui prônent les “droits de l’homme” sans Dieu ; c’est ceux qui renient DIEU ! Dostoïevski le disait de manière prophétique : “Si Dieu n’existe pas, tout est permis” La révolution voulut renverser Dieu, le Dieu d’amour ! Elle Lui substitua l’idole du libre-échange et l’appela liberté ; si tous les hommes sont libres, il ne peut y avoir d’égalité d’ailleurs car la liberté du plus puissant l’emporte sur celle du plus faible ; ainsi cette liberté ne peut s’enraciner que dans la filiation commune d’une fraternité fondée sur la fidélité à l’image et au Visage de Dieu en l’homme. Voilà la véritable égalité qui n’est qu’une universalité respectant les différences, les frontières, les nations. Dieu a détruit Babel, et son orgueil ; Babel, cité de l’homme sans Dieu, Babel Babylone prostituée à Baal Mammon ; Babel cosmopolite et pas universelle ; Babel uniforme et non diverse. Et Jésus nous demande de L’annoncer aux nations, pas à Métropolis.
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