Je suis une femme du Moyen-âge. J’aime les rues sinueuses, les vieilles pierres et leurs échos lointains; j’aime les forêts profondes, les sommets silencieux et les bleus horizons; j’aime la blancheur immaculée des traînes neigeuses enveloppant la ronde des clochers. J’aime la folie de l’amour et je hais l’utilitarisme d’un monde sous assurance. Qui en oublie de vivre! Ceux qui se réclament de la modernité se masquent du scientisme pour occulter qu’ils sont enfants de Barbarie, bien en deçà de l’ère antédiluvienne : celle des sacrifices humains et pire encore, puisque depuis, Dieu a dévoilé Son Visage ; alors, tourner le dos à Sa radicale nouveauté qui est l’Amour avant et contre tout, c’est cracher à Sa Sainte Face; c’est Le crucifier jusqu’à la fin des temps. Je suis une femme médiévale et j’en suis fière! Je suis folle de Dieu Qui est la liberté ultime. Pour ce monde capitalostalinien, l’Amour est la pire des subversions.
Je hais cette nudité forcée: la transparence est toujours voilée du mystère de la lumière qui peut paraître ténébreuse aux endurcis du cœur ou aux non nés d’Esprit qui sont aveugles et sourds… Encore.
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