Ce que les femmes n’ont pas compris mais que certaines pressentent déjà, c’est que leur féminité, leurs entrailles, leur ventre est un cœur : et que dans ce cœur bat le Chœur du monde. Les marchands du temple de nos corps voudraient s’approprier ce tabernacle de la conception, où Dieu Se dit, où Dieu tisse jour après jour, l’avenir de l’Homme. Je frémis au souvenir de cette phrase de Pierre Bergé d’une violence inouïe : « les ventres des femmes se louent comme des bras d’ouvriers » Quel cynisme et qu’elle sacrilège ! Là est le véritable blasphème ; il est d’ailleurs un contrepoint à la profanation de l’Hostie. L’amour ne se vend ni ne se loue. Comme le dit le Cantique des Cantiques : « celui qui croit acheter l’amour ne recevra que mépris. » Le ventre des femmes ne sera jamais une terre à conquérir ou à coloniser. Sa maternité justement n’est pas un esclavage. Elle est une grâce s’inscrivant dans une liberté invincible. La vie humaine ne se fabrique pas, ne se congèle pas, ne se trie pas dans des banques humaines. Tous ces acronymes PMA, GPA, IMG masquent un eugénisme institutionnel, légitimant la mort des plus petits, des invisibles et des sans voix… Ils sont les diktats fondateurs d’une civilisation transhumaniste, jetant sur le marché le corps des femmes. Et ce corps est le temple que Dieu a choisi pour y inscrire Sa Loi.
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