Un voyage au bout de la nuit qui ne finira pas, dans le brouillard du déni et du silence des chiens muets… ils hurlent à la mort d’un virus incertain, pour en occulter un autre: celui de l’extermination clandestine de ces milliards de minuscules congelés, parqués, disséqués vifs en toute légalité aux camps légaux des Planning familiaux… la neige aveuglera mes yeux aux larmes gelées… tant que les enfants seront crucifiés et en eux le visage de l’Innocence où Dieu nous regarde. Dans la nuit et le brouillard moi aussi j’ai hurlé avant de naître… mon cri a été entendu. Aujourd’hui, pour la première fois j’ai peur… Peur des aveugles, des muets et des sourds… L’abîme du mal est un cobra ; on ne peut s’y risquer seul sans s’y perdre… On ne peut s’y risquer sans le Christ. Sans Marie, dont la tendresse écrasera la tête du serpent.
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