C’est la guerre, il parait, c’est toujours la guerre… De guerre en guerre et d’effroi en effroi… La guerre ! La guerre nouvelle chasse la vieille guerre qui prend trop de temps à crever les hommes, les femmes, les enfants, les nourrissons. Alors une guerre toute jeune se lève à l’horizon rougi de larmes du sang des mères et des martyrs. Ils meurent pour qui, pour quoi ? Pour la guerre, car c’est entendu, la sale, l’obscène guerre nourrit l’économie vicieuse des viveurs morts. Et c’est ainsi, à l’ombre de la guerre que jouit le monde ensanglanté des chairs des innocents. La toile tendue, l’écrin de toute cette boucherie coagulée de viande et d’âmes humaines, c’est la guerre suprême de l’Occident repu, de l’Occident castré, déserté de son Christ et qui se paye le superflu infâme d’exterminer ante utero et in utero, les embryons, les surnuméraires comme les docteurs de la mort les appellent. Car pour ces comptables du chaos, tout est affaires… Orgies de chiffre, de statistiques, de recensement. A l’ère du tri, les inutiles sont expédiés post mortem, manu militari, dans les fours crématoires des hôpitaux du Royaume Uni, aux chambres closes de la Santé feu Publique, vendu aux multinationales du tri gènétique. Et Cette guerre là n’est plus une guerre. Elle est la solution finale pour tous les germes d’Hommes dont Hildegarde Von Bingen disait qu’ils étaient le coeur de l’Humanité. Les germes d’Hommes, les migrants minuscules refoulés aux frontières de la vie… L’innocence dévastée, coeur battant la démesure de Dieu Qui se révèle dansant sur l’échelle des chromosomes ondoyant sous Son souffle… Et c’est l’Eden, le Paradis entrevu aussitôt perdu dont la mémoire s’enroule à la chair et la révèle à l’Eternel Qui vient. Mais les maîtres chanteurs de Nuremberg, les marchands du temple de nos corps ne l’entendent pas ainsi. Car ils sont sourds, aveugles, muets. Muets comme ces chiens muets que fustige le prophète Isaïe. Muets aux gueules béantes comme les idoles auxquels ils promettent allégeance. « Elles ont des yeux et elles ne voient pas ; des oreilles et elles n’entendent pas » Les thanatocrates exterminent en inventant des lois hors la Loi éternelle… Cette éternité Qui se fit chair pour la creuser d’Amour et de lumière. Les fonctionnaires de la pourriture déracinent la vie balbutiante et nue. Ils arrachent l’Espérance. La Foi se planque aux catacombes des camps à découvert, tel un ventre ouvert, où les colons du mal veulent expulser de la chair renversée et violée, le Verbe.
Oui, ce monde dont le prince est satan, se débauche, de guerre en guerre à l’horizon sans horizon…La guerre, mais propre, osent- ils… aux batteries de masques neutres aseptisés, labellisés, du QRcode de l’arrière monde des inhumains… clé de L’imposture artificielle qui guette le retour du néant.
Mais
Foudroyant le vide sidéral du tintamarre éructant la mort morte
La lumière,
de l’éternel retour de sa mesure , déchire l’illusion du rien.
C’est le Verbe ,
Il tisse les univers, joue à la marelle
Souffle à Souffle,
En l’Être.
Il suspend toute vie à Sa Loi. Miséricorde est Sa mémoire
Sa Justice
Eternelle
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