Je m’appelle Véronique, Le monde est violent… je me protège comme je peux … mon voile est un nid… Rideaux! Si j’étais au Paradis je l’enlèverais. Je ne suis pas au Paradis mais à Paris…
mon voile a servi une nuit, la veille de Noël, à garrotter l’entaille du cou d’un adolescent tombé au pied du Sacré-Cœur à la station Anvers. Il se vidait de son sang… il était en train de mourir et mon voile l’a sauvé.
Il a stoppé l’hémorragie.
Moi, je ne porterai jamais le bonnet phrygien. Je préfère mon voile. C’est un pansement, une coquille, le suaire réfléchissant la peine du monde pour soulager Jésus.
Et les enfants qui meurent seuls dans la nuit.
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